Le taux d’usure a été établi par la banque de France. Il représente le plafond ou le seuil maximal qu’une structure de crédit ne doit pas dépasser au cours d’un montage financier. Chaque année, il y a des mises à jour qui sont effectuées dans l’optique d’encadrer de potentiels abus sur le marché. D’après les informations recueillies auprès des experts, le taux d’usure risque de présenter un nouvel impact sur les emprunts. Pour cela, consultez ce guide pour mieux vous préparer.
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Le taux d’usure : se préparer à une hausse en octobre 2022
Le vendredi 16 septembre, le gouverneur de la banque de France dans un interview au média RTL a annoncé un relèvement bien proportionné du taux d’usure au dernier trimestre 2022. Il a aussi affirmé que la révision des taux d’usure au premier octobre se fera sur la base des règles existantes.
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D’après les observations, la conséquence de ce relèvement est que le taux maximum légal du crédit immobilier passera à 3, 05 % pour les prêts à durée de 20 ans et plus. Le plafond du taux d’usure passe à 3,03 % pour les prêts d’une durée inférieure à 20 ans. Les répercussions se feront plus sentir dans le domaine du crédit immobilier.
En réalité, les professionnels considéraient le plafond du taux d’usure sur le trimestre précédent comme étant trop bas. Cela avait pour conséquence, la réduction de la marge des banques. Le volume des crédits accordés par ces dernières avait baissé. Aussi, le taux d’usure était détaché de la hausse rapide des taux d’intérêt, ce qui faisait que les banques le dépassaient fréquemment.
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Le taux usure à octobre 2022 : le prêt immobilier à la peine
Comme il a été souligné ci-dessus, le crédit immobilier sera le plus impacté par cette hausse du taux d’usure. À l’heure actuelle, vous n’êtes pas en mesure d’obtenir un crédit sous la marge des 2 %. Avec une telle hausse, vous n’aurez pas la possibilité d’intégrer tous les frais annexes à compter de l’assurance emprunteur. Il s’agit du deuxième coût après les intérêts.
Sur le coût global d’un prêt immobilier, l’assurance pèse 30 % et même plus pour les profils à risques pour des raisons médicales ou professionnelles. Vous devez prendre vos dispositions actuellement avant de faire une demande de crédit immobilier, car près d’une demande est refusée sur deux. C’est un constat qui a été révélé par les courtiers et par plusieurs des banques qui voient leur volume de crédit à la baisse.
Quelques-unes d’entre elles ont décidé de mettre en pause la distribution des prêts-habitats tant que le taux d’usure n’est pas passé en revue. Actuellement, si vous effectuez un emprunt, vous aurez du mal à conjurer toutes les difficultés dressées. Il s’agit notamment du coût élevé des prix du logement, des obligations d’apport personnel et des taux d’intérêt.
Le taux d’usure à octobre 2022 : un récapitulatif des valeurs en hausse
Depuis l’application de la formule prévue par la loi, vous pouvez assister à une croissance proportionnelle sur le taux d’usure. Selon cette formule, il faut calculer le taux d’usure des prêts immobiliers à partir des taux effectifs moyens appliqués par les sociétés de crédit augmentés d’un tiers.
Les calculs d’octobre 2022 ont présenté une hausse qui peut être problématique. Le taux a ainsi grimpé jusqu’à 3,03 % pour un prêt signé sur 10 ans et sur 20 ans. Pour les prêts d’une durée supérieure ou égale à 20 ans, le taux sont fixés à 3,05 %.
Concernant les emprunts inférieurs, les prêts variables et les prêts-relais, les taux sont respectivement de 2,60 %, 2,45 % et 2,99 %. La vérité c’est que le crédit immobilier reste bon marché, sauf qu’il est inaccessible.
Pour aller plus loin
Vous subissez peut-être déjà les conséquences de la hausse du taux d’usure d’octobre 2022. Il sera préférable de projeter le plus loin possible pour être davantage préparé pour un impact pour les emprunts. D’après les résultats, le taux d’usure sera toujours en hausse les trimestres prochains, car son calcul sera basé sur taux d’intérêt plus importants.
Il y a un bon nombre de professionnels qui conteste déjà la méthode de calcul du taux d’usure. Des réclamations sont effectuées dans le but d’apporter une modification à la technique de la consommation. Des négociations avec banque de France sont envisageables sur les prochains mois. Une augmentation de deux tiers au lieu d’un tiers fera partie des pistes de réflexion.